Le comité interne de suivi du Plan national de Développement sanitaire et social de l’année 2022 s’est ouvert ce jeudi à Dakar. Ledit comité est une des instances nationales de coordination et de pilotage dudit plan et un cadre privilégié de suivi et d’évaluation, un espace d’échanges et de discussions sur la mise en œuvre de notre politique de santé et d’action sociale selon le ministre de la santé. Il s’agit, selon la ministre de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, d’évaluer nos performances, d’analyser les contraintes et proposer les solutions afin de relever les défis communs. Elle note aussi qu’il y a encore de nombreux défis à relever, dont ceux relatifs aux soins de santé primaire et à la digitalisation du système de santé. « Sur les soins de santé primaires, le Sénégal s’est engagé à les renforcer conformément à la Déclaration d’Astana d’octobre 2018. Notre pays a ainsi réaffirmé ses engagements pris dans le cadre de la déclaration ambitieuse d’Alma Ata de 1978 et du programme de développement durable à l’horizon 2030, afin de parvenir à la santé pour tous », a-t-elle indiqué.
Ces engagements consistent à faire des choix politiques ambitieux pour la santé dans tous les secteurs : construire des soins de santé primaires durables, donner aux individus et aux communautés les moyens d’agir et aligner le soutien des parties prenantes sur les politiques, les stratégies et les plans nationaux. Pour mettre en œuvre ces engagements et repositionner les soins de santé primaires dans la politique nationale de santé, l’État souhaite entreprendre, dans les meilleurs délais, plusieurs actions ayant trait surtout au renforcement du cadre institutionnel des soins de santé primaires et à l’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé.
Dans la même dynamique le ministre de la Santé et de l’action sociale note que la revue annuelle conjointe du secteur a montré que d’importantes réalisations ont été faites : la carte sanitaire a été densifiée avec notamment la mise en service de nouveaux hôpitaux, une disponibilité accrue des ressources humaines plus équitablement réparties sur le territoire national, l’ouverture de plusieurs centres de dialyse, la mise aux normes d’Unités d’Accueil et d’Urgences et de services de réanimation, l’amélioration de la protection sociale à travers les programmes de filets sociaux et les cartes d’égalité des chances.