Les agents du CTE de Ziguinchor peuvent compter sur le soutien des députés Guy Marius Sagna et Oulimata Sidibé venus s’enquérir de leur situation.
 » Nous sommes venus ici, en tant que députés du peuple sénégalais, Oulimata Sidibé et moi-même pour exprimer notre solidarité aux travailleurs du centre de traitement des épidémies de Ziguinchor qui courent derrière 7 mois d’arriérés de salaire et 3 mois d’arriérés de motivation. C’est tout simplement inacceptable. Nous voulons rappeler que nous avons eu tous peur, nous tous étions inquiets dès le premier le cas au Sénégal », rappellent ainsi Guy Marius Sagna et Oulimata Sidibé. 
Ces deux députés de Ziguinchor de rappeler aussi que se sont ces agents des différents centres de traitements épidémiologiques particulièrement de Ziguinchor qui se sont faits soldats de la santé. En revanche, au lieu d’être bien traités et décorés même, l’État leur doit 7 mois d’arriérés de salaire et 3 mois d’arriérés de motivation. Chose inacceptable pour ces députés venus exprimer leur désaccord face à cette situation et interpeler l’État, le Président de la République, pour qu’il paie ces agents.
Guy et sa collègue n’excluent pas d’organiser une marche avec ces agents si leur situation n’est pas réglée au plus vite, afin de dénoncer ce qu’ils considèrent comme un scandale et une forfaiture qui n’a que trop duré.
L’activiste devenu député dénonce la situation de l’hôpital qui dispose de trois blocs opératoires dont un seul fonctionne pour les urgences. Des blocs qui sont caractérisés selon lui par la vétusté et la dangerosité du matériel qui s’y trouve.Pour sa part, le Directeur de l’hôpital régional de Ziguinchor a apporté des précisions devant les parlementaires. « Le CTE, c’était un centre à vocation régionale qui polarisait tout Ziguinchor et même les régions de Kolda et Sédhiou. Le CTE étant logé au sein de l’hôpital régional, le directeur a été désigné comme administrateur accompagné de deux coordonnateurs, plus du personnel médical, paramédical et d’appoint. C’était une gestion tripartite entre le centre de santé Silence de Ziguinchor, l’hôpital de la Paix et l’hôpital régional  » explique-t-il. 
 » La situation des agents du CTE relève du niveau central et le ministère de la Santé et de l’action sociale a été très sensible face à cette situation et a demandé la liste des ayants-droits, renchérit Ndiamé Diop qui reconnait que le processus a été déclenché et a connu un petit retard. Le directeur affirme avoir eu un appel téléphonique hier avec la directrice des ressources humaines du ministère et les états de paiement élaborés en tenant compte des matricules des agents de l’État et des agents qui sont des contractuels, et que tout est envoyé au niveau central qui se charge du dépôt au niveau du trésor public.
Concernant le bloc opératoire, il soutient que c’est à peine deux semaines qu’il a été fermé du fait des conditions difficiles de travail évoquées par les médecins chirurgiens. Après règlement des problèmes à court terme comme la climatisation et la scialytique, suite à la réunion staff, les médecins ont décidé de la réouverture pour prendre en charge les urgences, attendant des régler les questions à long terme. En plus, l’État est en train d’accompagner fortement la structure sanitaire pour la prise en charge correcte des malades. Pas question de s’alarmer sur la gestion et fonctionnement de l’hôpital régional de Ziguinchor, sert, en guise de réponse, le directeur, aux députés Sagna et Sidibé.