La division des investigations criminelles est à la recherche du membre du bureau politique de Pastef Bassirou Diomaye Faye qui aurait lancé dernièrement des mots outrageants à l’encontre de certaines personnalités de la justice. Selon les informations de Dakaractu, les éléments de la DIC ont envahi la direction générale des impôts et des domaines où le président des cadres du parti Pastef ne s’y retrouvait pas. D’ailleurs, dans un post sur sa page Facebook, Ousmane Sonko qui dit échanger au même moment avec Jean Louis Melenchon et Arnold Le Gall de la France insoumise sur les questions géopolitiques mondiales et sur les relations entre le Sénégal et la France, a également appris que des éléments des forces de l’ordre sont présents devant le domicile de Bassirou Diomaye Faye qui prenait part à leur rencontre. 

Voici, In extenso, la dernière publication que Bassirou Diomaye Faye a faite: 

LA CLOCHARDISATION  CONTINUE 

Le Président Ousmane Sonko, a jusqu’au 29 avril 2023 pour interjeter appel. Ce délai court toujours. Mais, des magistrats ont décidé de le juger avant l’expiration même de ce délai, à lui, imparti par la loi.

En d’autres termes, ils ont décidé de lui dénier le droit de faire appel d’une décision le condamnant et de reconnaître ce même droit à la partie adverse composée de Mame Mbaye Niang et du Procureur qui, du reste, demeure un intrus dans cette procédure.

C’est un procès contre l’éligibilité du Président Ousmane Sonko. Ni plus ni moins. Et dans cette perspective, l’urgence et la précipitation notées rendent compte d’une volonté de livrer commande, hic et nunc, au prince dont le regard hésitant est figé sur l’échéance du 25 février 2024.

Certains magistrats, une infime minorité, se sont donnés comme mission d’égorger, de dépecer et de servir de la viande fraîche d’opposants politiques au Président Macky Sall pour qu’il décide, selon ses manies et ses phobies, à quelle sauce il voudrait les manger. 

Ce comportement dommageable à la compétition politique démocratique et inclusive et à la paix civile au Sénégal doit cesser. 

En tout état de cause, force restera à la vérité et au peuple s’il ne veut être soumis, par la force, pendant des décennies et des décennies.