Les députés de la 14e législature ne sont pas les plus mal lotis. Certes. Mais bien de leurs prédécesseurs à l’Assemblée nationale ont connu une situation financière meilleure. Déjà privés de voitures (ils reçoivent à la place une prime de transport), dans le cadre de la rationalisation des dépenses de l’État, ils voient en plus les banques leur fermer leurs portes.

En effet, informe, Source A, les parlementaires souhaitant contracter des prêts remboursables durant la durée de leur mandat (5 ans) ont essuyé un refus des institutions bancaires auxquelles ils se sont adressés. Le problème, d’après le journal : la garantie de solvabilité.

Le quotidien d’information rapporte que les banques se disent persuadées que le Président qui élu en 2024, qu’il soit Macky Sall ou un autre, provoquera des législatives anticipées, histoire de s’offrir une majorité confortable à l’Assemblée nationale. En un mot, elles croient savoir que l’actuelle législature n’ira pas à son terme, en 2027.

Source A assure que certains députés qui voulaient contracter des prêts immobiliers sont victimes de cette frilosité des banques.