Thierno Alassane Sall alerte le Conseil Constitutionnel sur la possible nationalité française de Karim Wade. « Selon diverses sources, Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle, serait toujours détenteur de la nationalité française, ce qui est en contradiction avec la constitution de notre pays. Notre Loi fondamentale dispose que tout candidat à la magistrature suprême doit exclusivement être de nationalité sénégalaise », a précisé le président de la République des Valeurs qui indique que « ses investigations se poursuivent, car nul ne devrait transiger sur des dispositions explicites de la constitution ».
En effet, le code électoral donne le « droit de réclamation contre la liste des candidats à tout candidat. Les réclamations doivent parvenir au conseil constitutionnel avant l’expiration des 48h qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats », faite hier.
Ainsi, dans les délais, Thierno Alassane Sall interpelle le Conseil Constitutionnel qui examine ces recours et statue sans délai.
Pour Thierno Alassane Sall, c’est déjà le sens de leur opposition à une éventuelle candidature à un troisième mandat du président Macky Sall. « Si une fausse controverse a pu être entretenue quant à l’application (au président Macky Sall) des dispositions de l’article 27 de notre Charte fondamentale, les dispositions de l’article 28 ne comportent aucune dérogation et s’appliquent à tout candidat », rappelle le candidat dans un communiqué lu à la rédaction.
La République des Valeurs (RV) ajoute que « leur non-participation au dialogue national était un refus d’entrer dans des petits arrangements entre politiciens, qui feraient sauter de nécessaires verrous visant à préserver la République d’individus au passif lourd ».
Selon TAS, « fermer les yeux sur une violation de dispositions de la constitution, en raison de l’affiliation politique des intéressés, reviendrait à valider à rebours les velléités des théoriciens du deuxième quinquennat pour Macky Sall ».