Face à France 24 et RFI dans un entretien exclusif tenu à Dakar, le  Premier ministre Amadou Ba s’est dit confiant concernant sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février. Le candidat désigné de l’Alliance pour la République APR et de la coalition BBY au pouvoir annonce   : « Je pense que le 25 février, je serai élu, et dès le premier tour ».

« Je voudrais vous dire que nous avons une élection très ouverte parce qu’il y a quand même vingt candidats », affirme Amadou Ba, le Premier ministre sénégalais, interrogé à Dakar par Marc Perelman (France 24) et Christophe Boisbouvier (RFI). « J’ai le privilège d’appartenir à la coalition la plus forte, la plus organisée, et il n’y pas de doute de mon point de vue que nous passerons au premier tour (…) Je pense que le 25 février, je serai élu, et dès le premier tour ».

Accusé par le candidat Karim Wade d’être l’instigateur du rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel le 20 janvier dernier,

Amdou Ba avance  : « Le recours n’a pas été fait par moi et je ne suis pas du tout à la manœuvre ».

Est-il par rapport au président actuel Macky Sall le candidat du changement ou de la continuité au Sénégal ? « Je mesure l’ampleur et l’envergure des progrès qui ont été réalisés sous le magistère du président Macky Sall. Maintenant, il m’appartient de travailler à faire encore plus, encore mieux et encore plus vite », comme dans un slogan de campagne 

Ses priorités ? 

L’emploi des jeunes, grâce notamment à l’électricité pour tous et à de meilleures routes.

À propos des centaines de militants d’opposition pro-Ousmane Sonko qui sont emprisonnés depuis les émeutes de mars 2021 et de juin 2023, 

Le Premier ministre-candidat s’engage, s’il est élu, à « accélérer toutes les procédures judiciaires »et à« réconcilier les Sénégalais ». Sous-entendu : l’éventuel futur président pourrait faire preuve de clémence.

Enfin, sur l’avenir du franc CFA, l’ex-ministre des Finances de Macky Sall estime qu’il faut réformer, mais sans tomber dans le « populisme ».

La présidentielle doit se tenir le 25 février prochain. Vingt candidats sont en lice après le délibéré du Conseil Constitutionnel qui a notamment écarté deux ténors de l’opposition. Il s’agit de Karim Wade , le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade qui détiendrait une double nationalité Sénégalaise et Française et Ousmane Sonko actuellement incarcéré  et frappé du délit de diffamation sur la personne du ministre Mbaye Mbaye Niang 

Amadou Ba sur FRANCE et RFI

Tgv.sn & Tgv Sunu Télé