L’annonce du géant pharmaceutique américain Pfizer que son candidat vaccin serait efficace à 90% contre la Covid19 suscite beaucoup d’espoir à travers le monde, mais qu’il faut prendre avec prudence.
Car Il ne s’agit encore que de résultats d’analyses préliminaires.
Et pourtant derriére l’espoir, on se pose autant de questions:
Faut-il rendre le vaccin obligatoire?
Le risque de contamination, serait-t-il écarté?
Y aura-t-il des effets secondaires?
Pourra-t-il empêcher la transmission?
Des questions, hélas sans réponse!
L’espoir d’un retour rapide au niveau des activités d’avant-crise s’aproche à grands pas.
Le pire n’est jamais sûr. Au regard des effets dévastateurs du couvre feu et de l’état d’urgence sous forme de semi-confinement vécu au Sénégal l’idée de remettre sous cloche les activités pour endiguer la pandémie de Covid 19 laissait craindre un effondrement.
La sidération face à la flambée des contaminations aux Etats unis et en Europe, qui avait conduit à claquemurer l’économie de façon brutale et quasi généralisée, n’est plus de mise.
Le « restez chez vous » a cédé la place à un confinement plus pragmatique, dont il faut souhaiter qu’il respecte bien la sécurité des personnes.
La course au vaccin bat son plein.
Des experts du monde entier redoublent d’efforts pour accélérer la mise au point et la fabrication d’un vaccin sûr et efficace.
Deux jours après l’annonce fracassante des laboratoires américain et allemand, la Russie revendique une efficacité à 92 % de son produit.
La menace que fait peser le coronavirus sur le monde est colossale et s’étend bien au-delà des effets physiques immédiats provoqués par la maladie.
Jusque là, nos gouvernants ont réussi à amortir ce choc grâce à des mesures de soutien sans précédent.
A coup sûr, un vaccin contre la covid constituera un outil essentiel pour la maîtrise de la pandémie.
Si ces annonces sur un potentiel vaccin laissent entrevoir une lueur d’espoir, il est désormais inévitable de recalibrer un plan de relance avec des mesures plus immédiates.
Dans tous les cas, c’est l’une des rares bonnes nouvelles du moment mais la prudence est de mise.
Aly Saleh Journaliste/ Chroniqueur