Céleris, tomates, feuilles de « bitekuteku » (amarante)… Et si ces légumes si prisés des habitants de Kinshasa s’avéraient nocifs pour leur santé ? Des chercheurs congolais alertent sur l’usage massif de pesticides interdits et hautement toxiques dans les cultures maraîchères. La capitale de la République démocratique du Congo (RDC), comme d’autres villes africaines, est inondée de produits chimiques fabriqués en Asie ou en Europe – où ils sont parfois bannis du fait de leur nocivité. Le maraîchage, qui fait vivre des familles entières, est aujourd’hui une activité potentiellement dangereuse pour la santé des cultivateurs, leurs familles, les consommateurs et l’environnement.