Près de 90 personnesont péri et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues dans les inondations et les glissements de terrain survenus en Indonésie et au Timor oriental, ont annoncé, lundi 5 avril, des responsables locaux.
Des inondations et crues soudaines provoquées par des pluies torrentielles ont semé le chaos dans les zones situées entre Florès, en Indonésie, et le Timor oriental, poussant des milliers de personnes à rechercher un abri dans des centres d’accueil. Ce déluge a fait déborder des réservoirs d’eau et inondé des milliers de maisons, alors que les secouristes s’efforçaient de porter assistance aux sinistrés.
L’agence indonésienne de gestion des catastrophes fait état de 66 morts, tandis qu’au moins 21 personnesont trouvé la mort au Timor oriental, selon un responsable timorais. La plupart des décès ont eu lieu à Dili, la capitale.
Dans l’est de l’île indonésienne de Florès, de nombreux ponts, routes et maisons étaient recouverts de boue, ce qui compliquait la tâche des sauveteurs tentant d’atteindre les zones les plus touchées. « La boue et la météo constituent un gros défi, de même que les débris qui s’amoncellent et rendent les recherches difficiles », a déclaré M. Djati. Des habitants pris de panique se sont rués sur des centres d’accueil tandis que d’autres restaient à proximité de ce qui restait de leur maison.
Le président indonésien, Joko Widodo, a fait part de ses « condoléances ». « Je mesure la peine immense de nos frères et sœurs après cette catastrophe », a-t-il dit dans un discours à la nation.
Un besoin urgent de médicaments
Partout dans les zones sinistrées, des habitants pris de panique se sont rués sur des centres d’accueil tandis que d’autres restaient à proximité de ce qui restait de leur maison. « Les évacués sont dispersés un peu partout, il y en a des centaines dans tous les districts, mais beaucoup de personnes sont aussi restées chez elles », explique Alfons Hada Bethan, chef de l’agence de gestion des catastrophes de Florès oriental. « Ils ont besoin de médicaments, de nourriture, de couvertures ». Les précipitations toujours soutenues compliquent aussi la donne. « On pense que de nombreuses personnes sont toujours ensevelies, mais on ignore combien », a-t-il dit.