Pour Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme les victimes de la répression menée par l’ancien chef d’État tchadien « ne comprennent jamais et ne toléreront jamais une éventuelle éventuelle libération même temporaire ».
L’ancien président Hissène Habré, à la tête du Tchad de 1982 jusqu’à en être chassé par l’actuel chef de l’État Idriss Déby en 1990, a mené une répression qui a fait 40 000 morts, selon une commission d’enquête tchadienne. Il a été condamné à la prison à vie par un tribunal spécial africain à Dakar en 2017, où il s’était réfugié.