La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 3,7 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles jeudi 10 juin à 12 heures.
Plus de 174 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois. Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.
L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé. L’un des Etats les plus pauvres et les plus peuplés de la fédération indienne, l’Etat du Bihar, a révisé à la hausse mercredi le nombre total de décès imputés au virus, de 5 424 à 9 429 morts. Une découverte qui fait craindre un bilan nettement plus lourd dans l’un des pays le plus gravement touché par la pandémie.
- Un milliard de doses de vaccins offert par le G7 aux pays pauvres
Les pays riches du G7, qui se réunissent à partir de vendredi en Cornouailles (Royaume-Uni), vont s’engager à distribuer aux pays pauvres un milliard de doses de vaccins anti-Covid dans l’espoir d’éradiquer la pandémie.
Réunis jusqu’à dimanche dans le sud-ouest de l’Angleterre, les dirigeants de grandes puissances doivent « annoncer qu’ils fourniront au moins un milliard de doses de vaccins contre le coronavirus en partageant des doses et en les finançant », a indiqué jeudi soir le gouvernement britannique, qui assure la présidence du G7. Ils doivent également « présenter un plan pour étendre la production de vaccins afin d’atteindre cet objectif », a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, Londres a précisé donner 100 millions de doses excédentaires provenant de différents laboratoires grâce à l’avancée de son programme de vaccination, qui a permis d’administrer près de 70 millions d’injections au Royaume-Uni.
Les Etats-Unis se sont engagés, de leur côté, à fournir la moitié de ces vaccins, soit 500 millions de doses de Pfizer-BioNTech. Le président américain, Joe Biden, a estimé, jeudi, que ce geste était une « étape historique » dans la lutte contre la pandémie. « Notre devoir humanitaire est de sauver autant de vies que possible, a-t-il déclaré. C’est aussi dans l’intérêt des Américains. »