le collectif pour la défense des intérêts de Djilakh a fait Face à la presse, ce vendredi pour apporter des éclairages sur“ les manipulations de l’homme d’affaires Babacar Ngom et ses collaborateurs”
Le président du Collectif pour la défense des intérêts de Djilakh , Djibril Sène qualifie Babacar Ngom de manipulateur qui est en train de corrompre certains habitants de Djilakh. « Nous voulons que le patron de la Sedima arrête les manipulations grotesques. Il est en train d’appliquer à Djilakh la loi de diviser pour mieux régner et ça ne passera pas », a-t-il dit.
Djibril Sène , le président du collectif ajoute que “le titre foncier attribué au patron de la Sedima n’a pas respecté la procédure. Le titre foncier est aussi illégitime parce que c’est une zone de terroir qui appartient aux communautés ”.
Ce dernier estime que tous les villages environnants savent que les terres qui font l’objet de litige appartiennent intégralement au village de Djilakh, dans la commune de Sindia .
Selon Mr Diouf,membre du collectif pour la défense des intérêts de Djilakh “40 paysans travaillaient sur le site et exploitaient les terres sur ces 300 hectares. Il y avait une partie réservée à l’élevage, nous sommes des paysans et des éleveurs, on a besoin d’une zone de pâturage et d’agriculture. C’était très utile pour la population de Djilakh, mais malheureusement, il y a un prédateur foncier qui est venu comploter avec la communauté rurale de l’époque pour prendre les terres de Djilakh », se désole-t-il.
Djibril Sène a par ailleurs invité l’Etat à la délimitation des zones qui séparent les trois communes “L’Etat doit prendre ses responsabilités. Il ne suffit pas de prendre des arrêtés préfectoraux. Les autorités administratives doivent descendre sur le terrain avec les techniciens de l’Etat comme la DESCOS pour délimiter définitivement la zone qui sépare Sessène, Sindia et Fissel pour éviter les tensions », a soutenu Djibril Sène.
“Suite aux affrontements survenus le 3 mai dernier entre les habitants du village de Ndingler et les agents de Babacar Ngom, le collectif prévient que d’autres formes de violence seront notées si l’Etat ne prend pas ses responsabilités. ” argue- Le porte parole dudit collectif .