L’artiste et chanteur Akon est critiqué par les militants des droits de l’homme pour ses rencontres avec le président ougandais, dans son projet de développement d’une ville futuriste dans ce pays d’Afrique de l’Est, renseigne « The Washington Post ».

Ils l’accusent de réhabiliter la réputation du président Yoweri Museveni après une élection entachée de violences, d’une coupure d’Internet et d’allégations de truquage des votes.

« Museveni a exploité votre rencontre avec lui à des fins de propagande officielle, alors que son régime cherche à capitaliser sur votre prestige mondial pour blanchir son image et détourner l’attention de sa vague de répression la plus récente », ont déclaré les groupes américains Human Rights Foundation et Vanguard Africa dans une lettre commune à Akon partagée ce lundi soir. Ils l’exhortent à « préciser explicitement » qu’il ne cautionne pas les actes posés par Museveni.

Le principal opposant du président Ougandais aux élections de janvier dernier était le chanteur connu sous le nom de Bobi Wine, qui a contesté la victoire du président qu’il juge frauduleuse. Il avait sollicité l’intervention de la communauté internationale sur ce qu’il considère comme une dictature brutale. Museveni a affirmé qu’il avait gagné équitablement.