BISMILLAHI ARAHMANI ARAHIM

       Au nom de Dieu, Le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux.

            «  C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs. »

                     Sourate 9,  At -Tawbah, (le désaveu ou le repentir), V 33

            Mouhamed (saws) est né en l’an 570.

            Il reçut la révélation, pour la première fois,  en l’an 610.

            Il fut contraint à l’exil en l’an 622.

            Il revint pour libérer  la ville sainte, la Mecque,  en l’an 630

            Il fut rappelé à DIEU en l’an 632.

            De l’année de sa naissance en 570 à l’année  2021, il y ‘a 1451 ans. Ce chiffre contient les quatre noms divins que voici :

             KHÂLIQOU             LE CREATEUR                                       =         731

             MOUQÎTOU            QUI NOURRIT TOUT LE MONDE      =          550

             ALÎOU                  L’OMNISCIENT                                         =          150

             HÂDΠ                      LE GUIDE                                                  =           20

             TOTAL                                                                                        =        1451

             Si la bonne direction et la religion de la Vérité  avaient été minimisées et accueillies avec indifférence par les mécréants, au début l’Islam, cela en est autrement, aujourd’hui,  car  en dépit de toute sorte de combats, la cause de l’Islam s’est avérée  invincible et les lois divines  qui furent à la base de cette victoire relèvent du Créateur, ALLAH (swt) qui  avait déjà  dit :

          « En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Rappel et, certes, c’est NOUS qui en sommes  gardien. »

                                Sourate 15, Al-Hijjr, le confinement, V 9

         « Dis : Dussent les hommes et les djinns s’unir pour produire un Coran pareil à cette prédication, ils n’y parviendront pas, même en se soutenant les uns les autres. »

                              Sourate 17, AL-Isrâ, le voyage nocturne,  V 88.

        « Si vous doutez de ce que Nous avons révélé à Notre  serviteur, apportez donc une sourate  qui soit semblable à ceci et citez vos témoins, en dehors de DIEU,  si vous êtes  véridiques. »

                              Sourate  2,  Al-Baqarah, la génisse, V 23

       « Quiconque obéit au Messager, obéit alors certainement à DIEU »

                             Sourate 4, An- Nisâ,  les femmes, V 80

     « Non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront de vrais croyants que lorsqu’ils te soumettront leurs différents, accepteront sans rancœur  ta sentence et s’y soumettront entièrement »

                             Sourate 4, An- Nisâ, les femmes,  V 65

              A la lumière des versets coraniques ci-dessus, nous voyons que les promesses à l’effet de garantir l’Islam et ses adhérents sont tenues et les défis lancés aux grands orateurs de la langue arabe n’ont pas été relevés.

             Par ailleurs, En analysant les batailles auxquelles le Messager et ses compagnons eurent à faire face, ils ne faisaient que riposter et non agresser et cela prouve que l’Islam est une religion de non-violence et de tolérance. La preuve en est que le jour de la libération de la Mecque, la ville sainte, le prophète (psl)  ne  dit pas à ses compagnons comme le fit ce sanguinaire qui, s’adressant à ses troupes, leur ordonna : « Tuez-les tous ! DIEU reconnaitra le siens ! » Mais plutôt, il déclara, dans sa grandeur et dans sa noblesse d’âme,  l’armistice générale en ces termes : « Ize haboû fa ane toumou atoulakhâou » : «Partez ! Vous êtes les  affranchis ! »

                                      Chers frères musulmans !  

       Laissez les mécréants et leurs acolytes aboyer, notre Islam, religion de paix, de tolérance, de concordance et de compassion sociale sera, peut-être, toujours et toujours combattu, attaqué, dénigré mais jamais il ne sera battu.

       Le mot « Al-djihad » interprété faussement par « la guerre sainte » n’existe pas dans le Coran. On n’y trouve, plutôt,  que le verbe au passé « djâhada » qui signifie  « il  lutta » ou « youdjâhidou » : « il va lutter » et encore  « djihâdane » : « une lutte » qui est la source du verbe.

         L’illustration en est que les principales sourates dans lesquelles sont cités les verbes et leurs sources sont toutes révélées à la Mecque avant l’immigration. Pour le démontrer cela, citons les trois versets mecquois suivants :

         « Fala touti al khéfirina. Wa djâhidi houme djihâdane kabirane » : « N’obéis donc pas aux infidèles ; et avec ceci (le Coran), lutte contre eux vigoureusement. »

                               Sourate 25, Al-furqâne, le discernement, V 52

       « Wa mane djâhada fa inenama you djahîdou li nafsihî inena lâha   lakhanîyoune anile alamina » : « […] quiconque lutte ne  lutte que pour lui-même, car Allah  peut se passer  de tout l’univers. »

                               Sourate 28, Al-Qasas, le récit, V 6.

      «  Wal lazina djahâdoû fîna la nakhdiyane nahoume soubou lanâ wa inama lâha  lamâ al moussinîna. » :« […] Ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons  sur Notre sentier. Allah est en vérité avec les bienfaisants.»

                             Sourate 29, Al-Ankabût, l’araignée, V 69.

         A travers ces versets ci-dessus, Allah ne s’adresse, plutôt, qu’aux musulmans quotidiennement persécutés à la Mecque. Persécution contraignant certains à s’expatrier et d’autres à se cacher. Comment alors peut-on qualifier cela d’une guerre sainte ? Ce n’est que, plus tard, après l’immigration, que l’autorisation fut donnée aux musulmans de riposter aux escarmouches perpétrées par les mecquois  qui, ayant échoué dans leur tentative d’assassiner le prophète (psl), ne pouvaient tolérer que Mouhamed (saws) et les musulmans de fonder un état à Médine.

         Voici comment la nouvelle situation fut décrite dans le Coran :

        V38  « Inena lâha you dakhfihou anil lazîna âmanoû,inena lâh alâ youhibbou koulla khawânine kafoûrine. »

       V39 « Ouzânena lil lazîna youkhataloûna bi anenahoume zoulimoû wa inenalâha allâ nasrihime lakhadîroune. »

      V40 « Al lazîna oukhridjoû mine diyariyime bikhayeri khakhine illâ ane yakhoûloû rabounâ allahou » :

      V 38  « Allah prend la défense de ceux qui croient. Allah n’aime aucun traître ingrat. »

      V39  « Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre)-parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes  Capable de les secourir. »

        V 40 « Ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, – contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : « Allah est notre Seigneur […]. »

                        Sourate 22, Al-Hajj, le pèlerinage, V38 ; 39 ; 40.

         Ici, nous voyons que « Al-djihad » qui,  d’ailleurs,  n’existe pas dans le Coran est   déformé par les mal intentionnés qui le traduisent par « guerre sainte ». C’est  est un terme polysémique que, seules des indications linguistiques permettent d’en saisir la réelle signification.  On y trouve, plutôt, le mot « Al-khital » qui signifie « combattre pour se défendre » parce qu’il y’a agression.

        Les dénigreurs de l’Islam qui ont méthodiquement étudié la langue arabe  dans l’intention de combattre l’Islam, en partant de leur propre source, savent que les textes théologiques et juridiques  ne peuvent être valablement et justement expliqués sans la  maîtrise des quatre niveaux linguistiques  suivants :

       1      Ibaratou    nassi        :      le niveau lexical

       2      Icharatou   nassi       :      le niveau sémantique

       3      Dilâlatou    nassi       :      le niveau symbolique

       4      Ikhtidâhou  nassi      :     le niveau contextuel

       Ils savent  aussi que le mot « Al-islam » dont le fondement est la paix est un nom indénombrable dont le  contenant est immuable, par contre, ses contenus (les musulmans) peuvent être des variables. Là, également, le Coran nous apporte la solution dans le verset suivant :

      « Walâ tazirou wâziratoune wisra oukhrâ » :

      « […] Personne ne portera le fardeau d’autrui. […]»

                                Sourate 3,  Al-An’Am, les bestiaux, V 164.

         En conclusion, il est dit, d’une part, dans la sourate 49, verset 9 pour expliquer comment les musulmans doivent vivre entre eux :

        V 9 « Si deux groupes de croyants se combattent, faîtes la réconciliation entre eux. Si l’un d’eux se rebelle contre l’autre, combattez le groupe qui se rebelle jusqu’à ce qu’il se conforme à l’ordre d’ALLAH. Puis, s’il s’y conforme, réconciliez-les avec justice. Et soyez équitables car ALLAH aime les gens équitables. »

                           Sourate 49, Hu jurât, les appartements, V9

           D’autre part, il est dit, dans la sourate 60, versets  8 et 9,  comment les musulmans et les non- musulmans  doivent cohabiter :

          V 8 « ALLAH ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car ALLAH aime les équitables. »

        V 9 « ALLAH vous défend, seulement, de prendre  pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. »

                        Sourate 60, Al- Mumtahanah, l’éprouvée, V 8 et 9    

       Par conséquent, les responsabilités sont bien situées et bien définies.

      Voici l’authenticité, tout le reste n’est qu’additif.

     Qu’ALLAH (swt) nous assiste !