La Dakar Fashion Week a commencé vendredi dans la capitale sénégalaise et s’achève ce dimanche soir. Cette 19e édition a ramené dix-huit designers de tout le continent, organisée par son initiatrice, la styliste sénégalaise Adama Ndiaye plus connue sous le nom d’Adama Paris. Une édition qui a été plus facile à organiser que l’année dernière, grâce à l’allégement des restrictions sanitaires liées au Covid-19.

C’est l’effervescence dans le hall d’un grand hôtel du centre-ville de Dakar où se tiendra aujourd’hui le défilé des jeunes créateurs de mode. Avant que le show ne commence, les mannequins défilent discrètement dans un coin pour tester les tenues et faire les derniers ajustements.

Georges Malelu, designer venu d’Afrique du Sud, est invité à la Dakar Fashion Week pour la deuxième fois. « Avant, je faisais surtout de la haute couture, mais j’ai dû m’adapter car le monde a pris un tournant avec le Covid-19. Donc, ici c’est ma première collection qui se compose de prêt-à-porter. Et quelle meilleure façon de le faire à la Dakar Fashion Week qui est une plateforme incroyable. »

Comme l’année dernière, l’idée est de mettre en avant la « slow fashion », c’est-à-dire la mode durable qui a un impact environnemental réduit, explique Adama Paris, organisatrice de l’événement et styliste sénégalaise : « Par exemple j’ai essayé de faire la collection avec toutes les chutes qu’on a eues, on est très fiers d’être finalement des tailleurs, on n’est pas des usines qui mettons 20 millions de stock. On vend à des gens qui le portent et il y a moins de gaspillage. »

Pour la créatrice, il est aussi important de mettre en lumière les jeunes designers panafricains, qui apportent une mode rafraichissante ne suivant pas les cahiers des tendances.