Va-t-on vers un blocage du processus électoral ? Tout est à craindre, avec les recours introduits par l’État auprès de la Cour Suprême. C’est pourquoi de nombreux observateurs s’interrogent si les élections locales prévues le 23 janvier 2022 auront bien lieu à date échue.

Pour le moment, rapporte L’Observateur de ce jeudi, tout est à l’arrêt. Les préfets et sous-préfets ont décidé de se pourvoir en cassation, en déposant, mardi, 11 recours pour contester les décisions des cours d’appel.

La procédure «si complexe» a été enclenchée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et portée par l’agent judiciaire de l’État. Parmi les recours déposés, sept concernent la région de Saint Louis, un la région de Matam et un autre la région de Ziguinchor.

Quid des délais fixés par la Cour Suprême pour vider les contentieux ? Pour les pourvois, c’est un délai de 10 jours à partir de la date de notification de l’arrêt de la Cour d’appel. Ensuite, on dépose les recours au greffe de la Cour Suprême qui a deux jours pour transmettre à la partie adverse le recours. Celle-ci a 8 jours pour produire sa défense. La Cour Suprême statue et rend sa décision 5 jours avant le début de la campagne électorale.