A défaut d’y signer un jour, Lionel Messi, le maître à jouer argentin du FC Barcelone, va croiser le Paris-Saint-Germain (PSG) pour la neuvième fois de sa carrière, mardi 16 février, lors du huitième de finale aller de Ligue des champions, dans son jardin du Camp Nou.
Les chiffres sont têtus et font mal aux têtes parisiennes : le PSG version qatarie reste sur trois éliminations face au Barça en phases finales de la compétition européenne. La dernière, en huitièmes de finale en mars 2017 (défaite 6-1, après un succès 4-0 à Paris), a même convaincu les linguistes du Larousse de faire de la place au mot espagnol « remontada » dans l’édition 2021 de leur dictionnaire.
Presque inséparables sur le terrain, les deux clubs ont aussi pris l’habitude de s’affronter sur le champ des transferts. Après le départ de Neymar (forfait mardi) en août 2017, le Barça crie de nouveau au prédateur en voyant le PSG flairer une opportunité concernant un Lionel Messi pris d’une envie d’émancipation à 33 ans et deux décennies passées à Barcelone. A moins qu’il ne s’agisse pour l’Argentin d’un banal moyen de pression pour prolonger son contrat à des conditions très favorables (74,2 millions d’euros de salaire annuel).
Leonardo a lancé le match et les hostilités le 19 janvier dans France Football. Oui, son PSG est « assis à la grande table de ceux qui suivent le dossier [Messi] de près », a avancé le directeur sportif. Au FC Barcelone, en pleine campagne électorale pour désigner son futur président, taper sur le PSG devient alors un passage obligé et porteur pour les candidats.