Un commando d’une dizaine de personnes lourdement armées et encagoulées a attaqué la base du projet Bus Rapid Transit (Brt) à Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye. L’information a été donnée par « Les Echos », dans sa parution du jour, qui souligne que les gangsters étaient à bord d’un pick-up double cabine,
Ils ont fait irruption dans les locaux du Brt, exhibé leurs armes (des couteaux et fusils de chasse) avant de tenir en respect les employés, dont deux Chinois qui se trouvaient sur le site du projet.
Ils malmènent les deux vigiles, les neutralisent, les ligotent solidement, l’un d’eux faisant office de sentinelle devant le portail du projet.
Ils s’engouffrent dans les couloirs des bureaux du projet et ciblent ceux du comptable et du trésorier, à la recherche de l’argent déposé la veille.
Mais n’ayant pas mis la main sur le coffre-fort, les malfaiteurs retournent vers les employés et les dépouillent un à un, de leurs biens matériels sous la menace de leurs armes. Ils s’emparent de leurs téléphones portables, de l’argent et tout autre objet de valeur.
Alertés vers 3h du matin, le chef de service du poste de police de Wakhinana Nimzatt active ses éléments qui débarquent sur les lieux. Les braqueurs flairent l’arrivée des flics et sautent dans leurs véhicules. Ils ciblent un pick-up de service du Brt et l’emportent avec eux.
Dans leur fuite, ils procèdent à des tirs de sommation à tout-va, pour tenir en respect les employés et surtout pur éviter d’être suivis. Les flics qui sont arrivés tardivement vont retrouver, dans leurs fouilles, le téléphone portable d’un des malfaiteurs.
Des zones d’ombres subsistent dans l’attaque de la base du projet Brt. En effet, après le dépôt de la somme d’argent dans les caisses du projet, les malfaiteurs ont débarqué le lendemain (hier à 3h du matin) pour attaquer la base. Et curieusement, ils n’ont ciblé que les bureaux du comptable et du trésorier, où l’argent a transité. La police soupçonne un deal avec la complicité de quelques employés du Brt. Une enquête a été ouverte.