Dans un post, publié sur sa page Facebook, le secrétaire administratif, Guy Marius Sagna révèle que s’ils ont (Yewwi-Wallu) la majorité à l’assemblée nationale, ils vont déchirer les accords de pêche, sur le Cfa, sur la présence militaire étrangère.

Texte in extenso :

Même pas encore député et Alioune Ndoye ministre de la pêche et tête de liste de Benno door sunu pétrole, sunu gaz, sunu zircon, sunu xaliss…dans le département de Dakar montre aux sénégalais ce qu’ils ont été et ce qu’ils vont être pendant 5 ans à l’assemblée nationale s’ils sont élus : des élus aux services des toubabs et non des élus au service des sénégalais.

J’ai dit il y a plusieurs jours en visitant le quai de pêche de Ziguinchor que si nous avons la majorité à l’assemblée nationale que nous allions dénoncer les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne et avec d’autres pays qui pompent nos ressources halieutiques.
Alioune Ndoye, par ignorance ou par tromperie, a dit il y a quelques heures, en réponse à ma promesse faite aux femmes transformatrices de produits halieutiques, aux pêcheurs et mareyeurs de Ziguinchor: « un député ne peut rompre ces contrats déjà signés par l’État ».

En disant cela, le ministre de la pêche de Macky montre qu’il est là pour rassurer les toubabs et garantir l’accès de leurs bateaux de pêche à nos ressources et non pour rassurer pêcheurs, femmes transformatrices… sénégalais.
Peuple sénégalais, si vous donnez la majorité à Yewwi Askan Wi à l’assemblée nationale, le président Macky Sall ne pourra pas gouverner sans un accord de gouvernement avec cette majorité de Yewwi Askan Wi à l’assemblée. Impossible!

Parmi les points que nous allons exiger au président Macky Sall si nous avons la majorité à l’assemblée nationale, nous allons mettre la dénonciation de plusieurs accords dont:
– les accords de pêche,
– les accords de partenariat économique (APE),
– les accords sur le franc CFA néocolonial,
– les accords militaires qui assurent notamment la présence militaire étrangère au Sénégal…
Nous en avons assez de voir nos enfants suivre les bateaux de pêche des toubabs en essayant d’entrer en Espagne et en se faisant assassiner à Melilla quand ils ne sont pas transformés en esclaves en Libye, ou qu’ils ne meurent pas noyés au fond de l’océan Atlantique ou de la mer méditerranée.
Nous allons ouvrir les yeux de nos enfants et de nos petits-enfants sur une autre Afrique. Une Afrique souveraine qui fait profiter d’abord prioritairement, majoritairement, principalement à ses filles et fils ses ressources.