Le débat sur les séries sénégalaises n’est pas prêt de s’estomper. Après la sortie du président du Cnra, Jamra relance les hostilités sur le plan légal. L’Ong a fait siennes les révélations du patron du cinéma au Sénégal. Hugues Diaz a, en effet, confié au journal l’Observateur que « la plupart des séries incriminées n’ont pas d’autorisation de tournage». Et de préciser « qu’au terme de la loi numéro 2002-18 du 15 avril 2002, portant organisation des activités de production, d’exploitation, de promotion cinématographique et audiovisuelle, toute exploitation publique des produits qui en sont issus est subordonnée à l’obtention d’un visa d’exploitation ».
Délivré par le ministère en charge de la cinématographie, après avis de la commission de contrôle des films, ce visa permet d’attester que le produit ne porte pas atteinte à la sécurité publique et aux bonnes mœurs. Et le directeur de la cinématographie d’alerter que « le défaut de demande de tournage est une infraction passible d’un retrait du produit, voire d’une amende ».