Khalifa Sall réagit à l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko.

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Après Macky Sall, c’est au tour de Khalifa Sall de réagir à l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko. Un dossier pour lequel, neuf mois plus tard, la justice semble faire du surplace.

Dans un entretien accordé à France 24 et Rfi, l’ex-maire de Dakar dénonce l’exploitation politique du dossier.

«La manière dont la procédure se déroule frise la manipulation politique. S’il s’agissait d’un simple citoyen, on l’aurait convoqué, il aurait déféré à sa convocation, on l’aurait entendu et il aurait été jugé. Mais, puisqu’il était député et opposant, les gens se sont dits : On va le casser !»

Quid alors de Adji Sarr ? Khalifa Sall, qui a exprimé sa sympathie à la victime présumée, croit savoir que ce que vit la jeune Adji Sarr est difficile.

«Elle pourrait être notre fille. Donc, nous la plaignons et nous nous devons de la préserver. Elle a été jetée en pâture. Ce qui est anormal. Mais, des adultes, dont des hommes politiques, ont abusé de sa naïveté pour lui faire vivre cette situation. Il y a eu trop de publicité dans cette affaire», a-t-il soutenu.

Dans cette affaire, Ousmane Sonko a été placé sous contrôle judiciaire et doit pointer au tribunal de Dakar tous les vendredis.

Son passeport lui ayant été confisqué, il ne peut quitter le Sénégal, sauf dérogation expresse du juge.

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