Le rappeur Doc Gynéco, placé en garde à vue mercredi 10 mars, sera jugé par le tribunal correctionnel pour des faits de « violences volontaires par conjoint », a appris l’Agence France-Presse (AFP) vendredi 12 mars auprès du parquet de Paris.
A l’issue de sa garde à vue, le chanteur a été déféré vendredi au tribunal judiciaire de Paris, où il s’est vu remettre une convocation pour une audience correctionnelle ultérieure. Dans l’attente de cette comparution, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Son avocat, Me Jonathan Khalifa, n’a pas souhaité faire de commentaires. Jeudi, il avait expliqué que son client avait « reconnu les faits » et ne cherchait « pas à les minimiser ». « Il a vocation à s’exprimer devant la justice de son pays et non pas à être condamné médiatiquement », avait-il ajouté.
Les policiers sont intervenus mercredi en fin d’après-midi au domicile du couple, après une dispute lors de laquelle Doc Gynéco, Bruno Beausir de son vrai nom, a giflé son épouse à plusieurs reprises. Elle avait été conduite à l’hôpital.
Doc Gynéco, 46 ans, rappeur, a débuté sa carrière en 1996. L’artiste a depuis défrayé la chronique pour des ennuis avec le fisc et sa participation controversée à des émissions de télé-réalité.