Rhume, pneumonie, grippe, les effets sur le long terme peuvent avoir des conséquences durables sur la santé. Le dernier résultat d’une récente étude a dévoilé des statistiques liées au «rhume long».
Après la médiatisation du Covid long, on aurait tendance à oublier que le rhume peut aussi s’étendre sur plusieurs semaines. Certaines maladies respiratoires aigües se sont avérées plus problématiques que prévues. Les chercheurs ont remarqué que certains symptômes perduraient plusieurs mois après une infection respiratoire, dont le rhume, et ont publié les données dans une récente étude menée par l’Université de Queen Mary à Londres, menée début 2020 et qui continue encore. 

FATIGUE, TOUX, MAUX D’ESTOMAC…Après une infection, au bout de plusieurs mois, et si les symptomes perdurent, il se peut que vous soyez atteint du « rhume long». Parmi les symptômes communs entre le «Covid long» et le «rhume long», on retrouve : la fatigue, des essoufflements, des étourdissements, des difficultés de concentration, des problèmes de mémoire, des maux d’estomac, une toux persistante ou encore des troubles du sommeil. 
Mais le rhume et le Covid ne sont pas les seules maladies concernées par cette forme longue. Les chercheurs de l’Université Queen Mary ont découvert que des personnes ayant souffert d’infections respiratoires aigües, comme la grippe ou la pneumonie, peuvent avoir certains symptômes plusieurs semaines après l’infection. 
10.171 participants ont répondu à un questionnaire, proposé par cette université londonienne qui mise sur une étude inscrite sur le long terme depuis trois ans. Ce rapport est d’ailleurs toujours en cours de suivi et les résultats sont publiés dans la revue EClinicalMedicine du Lancet.

 Les statistiques leurs permettent d’identifier un groupe de symptômes en comparant avec les données du Covid long. Mais le phénomène reste encore méconnu. Il n’y a, à l’heure actuelle, pas de raisons officielles à ce que certaines personnes souffrent de symptômes prolongés plus que d’autres.