Le vaccin d’AstraZeneca représente en effet l’immense majorité des 337,2 millions de doses de vaccins que le dispositif Covax, piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Alliance du vaccin (GAVI) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), entend distribuer au premier semestre de cette année.
Ces doses destinées à Covax sont fabriquées en Corée du Sud et en Inde par le Serum Institute of India (SII). L’homologation concerne ces deux versions, selon un communiqué de l’agence onusienne.
La semaine dernière, le vaccin avait déjà été recommandé par le comité d’experts vaccinaux de l’OMS pour toute personne de 18 ans ou plus, y compris dans des pays où des variants plus contagieux circulent.
Pourtant, le vaccin développé par l’université d’Oxford et le géant pharmaceutique a connu des déboires et des doutes sur son efficacité pour les plus de 65 ans et face au variant du virus qui donne la COVID-19, initialement détecté en Afrique du Sud mais aujourd’hui présent dans le nombreux pays.
Pour l’OMS et ses experts, ce vaccin fait parfaitement l’affaire pour la priorité du moment : limiter la gravité et la mortalité d’une pandémie qui a coûté la vie à 2,4 millions de personnes en un peu plus d’un an.