Le centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Sénégal) a abrité la conférence internationale sur l’épidémiologie des maladies non transmissibles (MNT) ce Lundi 25 Septembre, organisée par le réseau ouest-africain dénommé African Research Network (ARN) composé d’une vingtaine de pays dont le Sénégal. Ce congrès médical, scientifique qui va durer deux jours, constitue un espace de plaidoirie politique pour faire connaître aux gens la réalité de l’impact des maladies chroniques, négligées ou encore orphelines qui constituent un réel danger sur la santé dans le but de les faire reculer au niveau de l’Afrique. « Ces journées internationales ont pour but de faire prendre conscience à tout le monde  mais surtout à la communauté internationale de l’importance des maladies non transmissibles. Parce qu’en Afrique, on sait que de gens font des accidents vasculaire cérébraux, de l’hypertension, du diabète, des cancers. Et la transmition épidémiologie c’est le passage des maladies infectieuses à des maladies non transmissibles comme première cause de mortalité. Et ça s’est passé au Sénégal et dans beaucoup de pays », a déclaré Xavier Jouven, membre du réseau ARN devant la presse lors de la fin de la 1ère journée en poursuivant qu’il est grand temps que les africains adoptent une approche nouvelle qui va leur permettre de choisir eux mêmes les maladies sur lesquelles ils veulent travailler, faire les études ici, analyser les résultats et enfin les publier.
C’est dans cette nouvelle dynamique que le gouvernement du Sénégal a octroyé à ce réseau collaboratif ouest africain, ARN, un terrain de 5000m² à Diamniadio sur lequel on va bâtir l’institut de recherche africain très coloboratif, un institut de droit ouvert à tout les pays et à toutes les spécialités. « Le but sera de collecter des données de les analyser ici, de former des chercheurs, de faire travailler les écoles de statistiques ici à Dakar, à Abidjan et au Bénin où il y a un très bonne niveau mathématiques  travailler avec les médecins sur plusieurs spécialités. Parce qu’actuellement la recherche en Afrique beaucoup trop souvent les maladies sont choisis par le nord. C’est le nord qui finance, qui choisit les maladies, qui font les études et qui ensuite collecte les données les analyses et les publies », a soutenu Xavier Jouven qui a annoncé la pose de la première pierre de l’institut de recherche africain à Diamniadio ce Mardi 26 Septembre.