Le Ministre des Finances et du Budget a fait part de l’augmentation du budget d’un (1) milliard de francs CFA. Elle est essentiellement liée à la hausse des crédits du Fonds d’Impulsion de la Microfinance (FIMF) et du Fonds national de la Microfinance (FONAMIF), notamment pour faciliter l’accès au crédit ainsi que l’allégement des coûts y relatifs. Il a relevé beaucoup de ressources logées dans d’autres départements ministériels et qui, elles aussi concourent à l’atteinte des objectifs dans le secteur de la microfinance. Mouhamadou Moustapha Ba cite en effet, le Fonds d’appui à la commercialisation des produits locaux d’un montant de 250 millions de francs CFA, le Fonds femmes de la diaspora pour un montant de 450 millions de francs CFA ainsi que le Programme d’appui au développement économique et social pour 2,082 milliards de francs CFA. En somme, « le volume des crédits destinés au secteur pour l’année 2024 est estimé à 43,027 milliards de francs CFA ».Toujours dans son argumentaire, le ministre des Finances et du Budget explique « qu’il est quasiment impossible de déterminer la part de l’économie sociale (ESS) et solidaire dans le PIB du Sénégal car, en réalité, l’ESS constitue une approche, un modèle économique visant à développer les activités dans une dynamique de renforcement de l’inclusion financière et sociale ». Pour ce qui de la croissance enregistrée ces dernières années, elle est portée, pour l’essentiel, par les secteurs à fortes capacités de redistribution où les acteurs sont les plus nombreux et que cette croissance rémunère d’abord ces acteurs. « Le secteur informel contribue à hauteur de 46% au PIB du Sénégal » dit le ministre.
Il souligne que la direction de l’entrepreneuriat rapide a contribué à la microfinance à hauteur de 73 milliards mobilisés par le Fongip avec des taux de remboursement élevés pour les deux entités.