Depuis mi-août, le Niger est confronté à une épidémie de choléra les inondations causées par les fortes pluies enregistrées dans le pays sont passées par là. Une maladie qui touche l’ensemble du pays avec un total de 845 cas pour 35 décès à la date du 18 août 2021. Soit un taux de létalité de 4,2 %. Face à cette nouvelle donne, le pays prépare la riposte.
‘’ Nous sommes en train de positionner des équipes de prise en charge que ça soit du choléra, que ça soit des autres maladies. Parce que quand vous prenez le plus grand site où il y a eu quand même des dégâts plus importants, nous avons positionné une équipe médicale sur le site qu’on ravitaille en médicaments pour la prise en charge gratuite de tous les cas de maladies, de tous les symptômes qui peuvent se présenter’’, a déclaré le docteur Idi Illiassou Mainassanara, ministre nigérien de la santé.
Tous les districts sanitaires du pays sont en alerte face à la propagation de la maladie. Les agents de santé ont dû être formé sur le protocole sanitaire particulièrement sur le cas du choléra et doté de tous les intrants nécessaires.
Pour pouvoir donc dégagé le personnel qui va s’occuper de cette situation, Nous avons formé tous les agents en détection des cas et en notification. Nous avons aussi mis en place à tous les niveaux des intrants d’intervention rapide pour le choléra ‘’, explique le docteur Habou Abdourahamane, médecin chef du district sanitaire Niamey 3.
Le village de Gabagoura inondé le 11 août dernier est le plus grand site à risque de la capitale. Le ministre de la santé publique a positionné une équipe médicale qui travaille en permanence. En plus de la prise en charge des malades, elle sensibilise la population sur le respect des règles d’hygiène.
En 2018, le choléra avait fait 78 décès sur 3 8 24 cas enregistrés au Niger.