Sans langue de bois, l’Archevêque de Dakar s’est prononcé sur la présidentielle de février 2024. Monseigneur Benjamin Ndiaye dans un entretien avec Oficom s’est désolé de la violence notée dans l’arène politique.

« Si on aspire à être en fonction de leader, il faut déjà qu’on montre à travers ses agissements qu’on peut être meneur d’hommes et en même temps être éducateur d’hommes. Mais si on est le premier à injurier à faire de la violence pour ne pas respecter les institutions, je ne sais pas comment peut-on prétendre diriger un pays avec une morale citoyenne » a-t-il indiqué dimanche, en marge de son traditionnel message de Noël.

Il ajoute en mettant ses souhaits. « Je souhaite qu’on ait une campagne électorale civilisée, qu’on puisse parler et agir sans passion, qu’on puisse avoir des débats contradictoires entre des candidats pour permettre d’éclairer la lanterne des citoyens. Sur le champ de la campagne, sachons raison garder . Cela me paraît très important. Mon message c’est de pouvoir parler avec raison et de maîtriser nos passions pour l’intérêt de notre pays »

Ainsi, s’adressant aux différents candidats, il lance son message de paix. « C’est le peuple qui est souverain. Il va choisir qui doit le diriger.  Ce qui est souhaitable, tout se passe selon les règles et les normes d’une part et d’autre part, ce qu’on doit dire et faire, puisse contribuer à bâtir notre pays, à renforcer son unité plutôt qu’à détruire ce pays » prie l’homme de l’église.