Invité de l’émission Grand Jury, ce dimanche, celui qui se réclame comme un ami du président Macky Sall reste persuadé qu’il « y a un complot international » contre le Chef de l’Etat. Robert Bourgi en veut pour preuve « le concert de voix que l’on entend ». De Juan Branco à Tariq Ramadan en passant par Melanchon, chacun de ces discours est selon Bourgi une raison suffisante de prouver qu’il y a complot. « Il y a des États africains qui ont connu le troisième mandat et même le quatrième mandat mais jamais il n’y a eu ce déluge de critiques… Voilà que Me Branco vient déverser sa haine. Voilà l’avocat brillant qui se transforme en surveillant général. Si toi tu n’es pas gentil, je vais délivrer ta feuille de retenu pour aller à la Cour internationale de justice. Il avait déjà réservé des chambres à la prison de la Haye… Voilà monsieur Mélenchon qui trouve que le président Macky Sall est un dictateur. Mais dites-moi monsieur Mélenchon, quels sont ses présidents de prédilection ? Chavez, Maduro, Castro. Maintenant, libéré entre guillemets de tous ses problèmes judiciaires en Suisse, voilà que maintenant monsieur Tariq Ramadan vole au secours de ces patriotes sénégalais. Je crois qu’il a autre chose à faire monsieur Ramadan que s’intéresser au Sénégal. Qu’il s’intéresse un peu aux actes commis par les frères musulmans. Qu’il s’intéresse à ses predications dont les seuls sympathisants étaient comme par hasard de sexe dit faible. Moi je n’ai pas reçu autant de visite dans les chambres d’hôtels que monsieur Tariq Ramadan. »
Rappelons que les interventions de ces derniers sont survenues, pour la plupart, après les violentes manifestations des 1, 2et 3 juin. A propos de ces manifestations et surtout les pillages, l’avis de Robert Bourgi voit la main de « forces occultes »:  « J’ai vu certaines vidéos où des forces de l’ordre cherchaient à répondre aux assaillants. Des assaillants avaient été formés, des assaillants spontanément n’ont pas ce sens de la dispersion et de l’encerclement des forces de l’ordre. C’est pour ça que je vous dis : il y a un complot. Il y a des forces étrangères. Il y a des gens qui ont entraîné ces assaillants, ces jeunes qui sont allés commettre des pillages et des violences ». 
Des « forces étrangères » qui auraient pour ambition selon le franco-sénégalais de déstabiliser le Sénégal. Un projet « inacceptable dans un État de droit », poursuit M. Bourgi. 
L’avocat considère que « tous les Sénégalais, de tous bords, ont tout intérêt à se retrouver et préserver cet îlot de paix qu’est le Sénégal ».