La rédaction de Senego a été surprise d’apprendre la mise en garde à vue de son journaliste Abdou Khadre Sakho par les autorités sénégalaises. Cette décision intervient après la diffusion d’une information liée à Ibrahima Sall, président de l’ASRED, concernant l’opposant Ousmane Sonko.

La nuit du lundi à mardi a été marquée par une série d’interrogatoires au sein de la rédaction de Senego. Mangoné KA, le rédacteur en chef, a été le premier à être convoqué et a subi un interrogatoire qui s’est étendu de 16h à 1h du matin. Dans la foulée, Abdou Khadre Sakho, journaliste de la même rédaction, a été contacté par les enquêteurs qui lui ont demandé de se présenter dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC).

Les raisons de cette convocation sont liées à la diffusion d’informations considérées comme des fausses nouvelles. Plus précisément, le journaliste est dans le viseur des autorités pour avoir relayé des propos d’Ibrahima Sall, président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED). Dans un entretien vidéo accordé à Sans Limites le dimanche 13 août 2023, M. Sall aurait fait des révélations sur l’élargissement de l’opposant Ousmane Sonko.

Abdou Khadre Sakho, ayant repris ces déclarations dans une publication sur Senego.com, a été rapidement contacté par les enquêteurs. On lui a demandé de rejoindre les locaux de la DIC dans les heures à venir. Au moment de la mise en ligne de cet article, Sakho était en route vers les locaux de la DIC.

La rédaction de Senego, mettant en avant l’engagement et le professionnalisme de Sakho, précise qu’il s’est contenté de relayer des informations en citant leurs origines. Dans l’article en question, la rédaction souligne qu’elle n’a émis aucune affirmation pouvant justifier cette convocation. Nous lui apporterons tout le soutien nécessaire pour retrouver sa liberté.

Source – Senego