Son rôle, celui qu’il s’est fabriqué dans sa fabrique de l’imposture, c’est d’être le chef de l’opposition. Par défaut évidemment. Qu’à cela ne tienne, de sa Sonkolaiterie, il a sorti tellement de fromage et de lait frelaté à toutes les menaces, toutes les exhibitions de biceps ! Depuis qu’on ne cesse de vous dire que Sonko est un spécialiste de la manip’, mais aussi un stressé sous une obsession « adji sarrique », transformée en paranoïa « complotiste ».
Voilà pourquoi de plus en plus, Sonko dévoile le voile de son véritable personnage pour retenir le côté comédien de ses séries médiatiques et sa vraie personne, pour faire remarquer le côté tragique de son égotisme. On est depuis longtemps bien loin du discours assez comestible au moins, confiné et confié dans son ouvrage « Solutions ». Mais tout d’un coup tout s’est dissolu dans les volcans oratoires, dans le verbe outrancièrement grossier, dans les fureurs simplement protestataires. Sans propositions !
Et puis ensuite sont venues les valses de paroles erratiques, de revirements, sur fond d’alliances politiques incestueuses avec le Système. Systématiquement ! Jusqu’au revirement à 360° degrés hier. Ainsi le 29 juin, il avait donné rendez-vous : sortir manifester ou mourir. Finalement, ni l’un ni l’autre. Chez Sonko, ça sonne KO ! Et voyez-vous, il a même changé de rôle. Maintenant, il est dans les casseroles. Les casseroles en politique, ça casse les rôles !
Avis à ses adeptes, lui le gourou à la secte si « multi gènes », composée de vieux cocos en recyclage, de troubles pêcheurs aux versets qui tolèrent l’adultère, de flous médiatico-politiciens, de quelques rentiers des situations conflictuelles, d’un menu fretin d’apôtres de l’activisme dans les habits d’influenceurs, pardon d’insulteurs…numériques.
Allez, circulez, y’a rien à voir dans ce si charmant pays, le Sénégal ! Tellement démocratique !

SORO DIOP