La paix sociale au Sénégal dépendra en grande partie, non pas du président de la République qui pourrait déclarer ou non sa candidature, mais dépendra de la validation ou non, par le Conseil constitutionnel, de sa candidature. C’est l’avis de l’analyste politique Siré Sy.
En effet, explique l’enseignant-chercheur dans l’émission Objection sur SudFm, tout Sénégalais est libre de déclarer sa candidature. « Mais, c’est quand le Conseil constitutionnel, à l’Etat actuel de la conjoncture politique, va déclarer recevable la candidature du président Macky Sall, que ce pays-là, risque de basculer ».
Autrement dit, « ce n’est pas 2024 que l’on va connaître la deuxième vague (Ndlr : En référence aux manifestaions du mois de mars »). On risque de le connaître dès lors que le Conseil constitutionnel se prononcera », a ajouté Siré Sy, qui espère que les acteurs politiques auront la sagesse d’attendre la décision du Conseil constitutionnel, si Macky Sall déclare sa candidature.