Une crise post-électorale, avec à l’arrivée des morts sur le carreau , voilà ce que Donald Trump a réussi à imposer à la « vitrine de la démocratie mondiale» : Le grand Etat Unis d’Amerique.
Le fait est assez insolite pour mériter que l’on s’y arrête. M. Donald Trump, déchu de la tête des États Unis devra partir avec un lot de morts sur la conscience. Le bilan s’est alourdi à Washington qui a baigné ces dernières heures dans un climat d’insurrection inimaginable, deux bombes artisanales ont été saisies.
Le chef de la police de Washington a fait savoir à travers une conférence de presse tardive que 47 des 52 arrestations étaient en lien avec des violations du couvre-feu imposé dans la ville à partir de 18h00 (23h00 GMT) par la maire Muriel Bowser pour palier aux troubles.
Robert Contee a en outre précisé que 26 personnes avaient été arrêtées dans l’enceinte même du Capitole, la plupart pour port d’armes illégaux.
Les policiers ont aussi découvert deux bombes artisanales aux sièges du Comité national républicain et du Comité national démocrate, a t’il poursuivi
14 policiers blessés
Même si Robert Contee a refusé de communiquer l’identité d’une manifestante mortellement touchée par balle dans le Capitole par le tir d’un officier, il ne demeure pas moins que 03 autres personnes sont mortes à cause d’urgences médicales, a-t-il confirmé.
Quatorze policiers ont été blessés, dont deux sont toujours à l’hôpital.
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On ne savait pas dans l’immédiat si d’autres unités des forces de l’ordre, dont la police du Capitole et les agents fédéraux, avaient procédé à des arrestations supplémentaires.
Il est vraisemblable que le nombre d’arrestations soit au final plus important.
Il reste pour l’instant très réduit en comparaison des plus de 300 personnes qui avaient été arrêtées par la police après les manifestations du 1er juin contre les violences policières et les discriminations raciales après la mort de George Floyd.
Si au lendemain des troubles occasionnés par la mort suite à bavure policière de Georges Floyd, la police de Washington a été à l’époque jugée trop agressive, celle fois ci elle suscite des interrogations pour son incapacité à empêcher des manifestants de pénétrer dans le Capitole puis pour avoir laissé certains contestataires quitter le bâtiment sans être arrêtés.
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Les enquêtes se poursuivent, nous apprenons que le FBI a demandé à la population de donner tout élément permettant l’identification des personnes « activement » impliquées dans ces troubles inédits dans l’histoire politique des États Unis
Comme quoi la fameuse phrase que le si bouillant président américain avait tenu à l’encontre de l’Afrique et des Africains pourrait valablement lui être retournée aujourd’hui