» Avant les élections communales et territoriales, plusieurs leaders politiques, des maires notamment ont transhumé, mais les populations n’ont pas suivi. C’est un acte fort « , reconnaît ainsi Bassa Diawara, directeur exécutif du comité d’appui et de soutien au développement économique et social (Casades). Le directeur exécutif de cette organisation de la société civile de regretter l’engouement des populations noté pendant la campagne pour les législatives et qui malheureusement n’a pu correspondre avec le taux de participation le jour du vote.
Ces constats ont poussé cette organisation à réunir les acteurs de la société notamment les autres organisations pour étudier en fond et en large et mettre en valeur cette attitude jugée nouvelle des populations, selon Bassa Diawara. Pour lui, cette attitude des citoyens démontre que » Le citoyen montre qu’il est détenteur de sa carte, qu’il est dans le jeu et veut participer et ne veut plus que son vote soit détourné ». Les membres de cette organisation de la société civile veulent voir ainsi du côté du cadre juridique du système électoral, les points de vulnérabilité. Du point de vue de Bassa Diawara, c’est sur ces points qu’il y a en général des comportements des acteurs qui s’engouffrent pour détourner le vote. Des choses qu’il faut impérativement revoir pour mieux renforcer la démocratie sénégalaise, du points de vue de ces acteurs de la société civile.