Le lancement du BRT (Bus Rapid Transit) est prévu le 27 décembre 2023, soit à un peu plus d’un mois du démarrage de la campagne électorale de la Présidentielle du 25 février 2024.
Interpellé sur la question, le 31 décembre 2018, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession pour un second mandat, avait répondu sèchement : « Que les gens de l’opposition gardent leur mal en patience et acceptent ce qu’ils constateront sur le terrain, parce que je vais encore multiplier les inaugurations. » 
Aujourd’hui, même s’il n’est pas en lice pour la course à la prochaine Présidentielle, le chef de l’État sortant compte de nouveau passer à l’acte pour son dauphin et Premier ministre Amadou Ba. 
Si du côté de l’opposition, certains soupçonnent des considérations mystiques, au sein de la mouvance présidentielle, l’on parle de grands évènements, respectant bien le calendrier républicain.
« C’est un cadeau de Noël comme tant d’autres », ironise un responsable de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir). Il rappelle que « le président Sall, en grand bâtisseur, nous a déjà habitués à ces genres de cadeaux en chaque fin d’année. Donc, ceux-là qui parlent de mystique n’ont rien compris ».
Le BRT, qui relie sur 18,3 km la préfecture de Guédiawaye à la gare routière de Petersen, pour un financement global de près de 300 milliards de francs CFA, acheminera jusqu’à 300 000 voyageurs par jour, selon les autorités étatiques