Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue hier après son audition par les éléments du commissaire Florence Mendy de la Brigade de protection des mineurs de la Sûreté urbaine (Su).

Libération rappelle que la mise en cause a été cueillie après avoir refusé de déférer à une convocation suite à une plainte d’une femme qui aurait été rançonnée pour récupérer son bébé placé dans la pouponnière avant de préciser que Ndella Madior Diouf s’est engluée dans les contradictions face aux policiers.

La preuve : Elle a affirmé, lors de son interrogatoire, avoir introduit une demande pour l’ouverture de sa pouponnière. Or, l’enquête a révélé que celle-ci fonctionnait sans autorisation d’ouverture depuis 2022, recevant ainsi « en toute opacité » des enfants âgés de zéro (0) à seize (16) mois, souligne le journal.

Il s’y ajoute, poursuit la source, que ses explications concernant le décès de deux des enfants dans des conditions troubles n’ont pas convaincu les limiers.

Interrogée sur les noms des célébrités données aux enfants comme Mariéme Fall Sall, Ousmane Sonko, Youssou Ndour, Ndella Madior Fall a soutenu « que tout ceci était pour faire ambiance. » Mais, les limiers soupçonnent « une escroquerie ».

Elle est poursuivie pour « homicides involontaires, maltraitance sur des enfants, et exploitation d’une pouponnière sans autorisation ».

Les nounous seront aussi entendues.